Née sous le signe des Gémeaux, Djohr assume sa dualité dans son travail. Passant d’illustrations très graphiques et dépouillées à des images au trait, bouillonnantes d’énergie, elle a réussi à imposer son univers, bourré de poésie, d’humour et d’une bonne humeur contagieuse…

Quand on regarde ton book, on a parfois l’impression d’être face au travail de deux artistes différentes. L’une aime les constructions graphiques épurées, le dessin vectoriel. L’autre dessine un monde joyeusement bordélique, foisonnant de détails. Vous vous entendez bien toutes les deux ?

Jusqu’à présent, la colloc se passe plutôt bien ! L’une a un petit côté toqué, idéal pour le rangement. L’autre met la musique à fond pendant ce temps-là ! ou bien l’inverse…

À quel besoin personnel correspondent ces deux orientations si opposées ?

Cela répond à des cheminement créatifs différents. D’un côté, il y a une recherche de synthèse : des sources d’inspiration très diverses vont converger vers une image unique qui concentre mes idées, mes réflexions. De l’autre, c’est un travail de développement, qui consiste plutôt à dérouler le fil de la pensée, sans se fixer de limites. J’aime beaucoup alterner ces deux processus.

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Hey Gee est un véritable maître du dessin conceptuel. Après avoir exploré l’univers du graffiti et du street art, tout en roulant sa bosse en Europe et dans le monde, il se lance dans une carrière de graphiste au tournant des années 2000, à Paris, d’abord, puis à San Francisco et à New York où il réside actuellement.

Dis-moi un peu d’où tu viens, comment as-tu découvert le monde de l’art, de l’illustration, comment en es-tu arrivé à te dire que c’était ce que tu voulais faire de ta vie ?

H.G. : Je suis né à Santa Cruz, Californie et j’ai grandi en France, principalement à Paris. 
Je dessine depuis que je sais tenir un crayon dans les mains. 
J’ai toujours été assez exposé à l’art. J’ai plusieurs artistes dans ma famille, ma tante à Paris était animatrice pour des studios comme Disney ou Gaumont. Ma tante aux USA était artiste sculpteur.
Je pense que d’avoir grandi entouré de BD et de comics m’a donné l’envie de faire de l’illustration.
J’ai découvert le graffiti quand j’avais 16 ans et j’ai fait ça sérieusement pendant longtemps. Je crois que c’est le graffiti qui m’a amené à ma carrière d’illustrateur. Je faisais pas mal de muraux à cette époque.

Comment en es-tu arrivé là aujourd’hui ? Une école peut-être ou as-tu appris sur le tas ?

Je suis passé par plusieurs chemins différents.
J’ai une formation de graphiste / DA mais l’illustration c’est vraiment ce que j’aime faire le plus. Et plus récemment, j’ai découvert que j’aimais aussi écrire des histoires. Comme avec le travail fait pour la Fondation Ipsen et Mayo Clinic.

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Nous sommes une agence d’illustrateurs.
Notre métier consiste à faire dialoguer des créateurs d’images et leurs clients :
agences de publicité ou de communication, annonceurs, organismes ou collectivités…

Chacun·e des artistes que nous représentons est unique. Nous aimons trouver le trait et la palette qui produiront l’image la plus juste et donneront une âme à un message, tout en respectant un planning et un budget…

Nous pensons que la réussite d’un projet créatif tient toujours à l’alchimie d’une belle rencontre.
Ce site a vocation à la provoquer : qu’il nous aide à croiser vos envies et notre créativité !

Hôtel Europa, saison 2 : tous les strips de Terreur Graphique sont à retrouver ici.

Situé à deux pas du Parlement européen, l’hôtel Europa offre toutes les prestations et services dont ont besoin ses clients. Politiques, lobbyistes, entrepreneurs, journalistes, vous serez à l’hôtel Europa comme chez vous mais en mieux. Discrétion assurée !

Le dessinateur Loïc Sécheresse est de retour sur « Les Jours » avec une nouvelle saison d’« Alerte Sécheresse » pour tirer, chaque samedi, un trait sur l’actu de la semaine. Tremblez, il trempe sa plume dans le vinaigre et le sel (de chips).

A retrouver sur le site de « Les Jours »

GRAND PRIX 2025

Anouk Ricard rejoint le prestigieux palmarès du Grand Prix du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême !

Illustratrice et autrice de bande dessinée, elle a débuté dans la presse jeunesse avant de se lancer dans la BD avec des séries aussi bien destinées aux enfants qu’aux adultes. De la microédition aux grandes maisons, elle explore tous les formats et multiplie les projets, de l’illustration à la peinture. Son univers singulier, son regard espiègle et sa liberté de ton lui valent aujourd’hui cette reconnaissance majeure.

Exposition au contenu hautement scientifique, Le détournement à travers les âges (2017-2024), se tiendra au réfectoire du Doc! (26bis rue du Docteur Potain, 75019 Paris) du 8 au 16 novembre 2024. Seront explorés la technique millénaire du détournement, ses méthodes, ses prouesses, dans des bornes chronologiques arbitraires.
Bandes détournées, zélés archivistes des comics anciens
Cécile Alvarez, délicate portraitiste de l’anarcho-patriarcat libéral
Djizeusss, apparition hérétique
JJ von Panure, entité modeleuse de fèves
Loïc Sécheresse, dessinateur-conteur anticapitaliste
Lorrain Oiseau, multi-photoshopiste du cirque médiatique
Manon Moy, céramiste anachronique
Marguerite Hennebelle, morpho-shutterstockiste
Maxime Morin, scribe du désordre azerty
Miskin Télé, glaneuse d’images cathodiques
Nils Bertho, hurleur à l’oreille des chevaux
Paul Diemunsch, graveur self made moine
tienstiens, crayon-de-coloriste du communisme cosmique
Unfauxgraphiste, maître-détourneur originel

L’exposition Le détournement à travers les âges (2017-2024) ouvre ses portes le 8 novembre, au réfectoire du Doc! (26bis rue du Docteur Potain, 75019 Paris)
Pour cette occasion historique, la salle Galop du Doc! accueillera une soirée d’anthologie, avec un line-up à la pointe du détournisme contemporain : La soirée débutera avec des mains qui dansent : Loïc Sécheresse, dont le trait enlevé ravit les amateurs de bédé engagée dessinera en live sur des compositions spécialement concoctées par Lorrain Oiseau (Un monde normaux, Lapin, 2022 ; Anthropocène Muséum, Exemplaire, 2023 ; L’énorme enquête, Delcourt, 2024), pour la première fois sur scène au piano, accompagné de Louane Chériaux au hautbois.

Un très bel album tout-carton pour jouer avec la magie de la symétrie. En plaçant le miroir au milieu des pages, une nouvelle image se forme. C’est ainsi que le poisson devient chat, la chenille un magnifique papillon, le jeune faon un cerf majestueux ou la pieuvre une grenouille. Magique !

Thierry Magnier – 24 pages, 14,50 €

Le gros livre, c’est celui qu’on trimballe partout, celui dans lequel on se plonge avant de dormir, celui dans lequel on pioche entre deux autres activités. Celui qui nous appartient. Celui qu’on partage. Celui qui a tellement de pages qu’on est forcément grand. Celui qui nous fait bizarre, celui qui nous fait rire, celui qui dit n’importe quoi mais pas que. Bref, LE gros livre. Delphine Perret a décidé de s’installer dans un tout petit format pour ouvrir grand l’imaginaire.
On passe avec jubilation d’une histoire à une autre, de Henri le canard surdoué et modeste qui a déjà dîné avec la reine d’Angleterre mais qui préfère vivre caché parmi les siens à Super-Content, le super-héros qui n’a pas trop l’occasion d’être un super-héros mais qui est très doué pour le bonheur. On posera des questions aussi philosophiques que : tu préfères un chat qui joue avec toi mais qui meurt un jour ou un caillou avec lequel tu ne peux pas jouer mais qui ne mourra jamais ? Un lynx et un enfant échangeront en toute liberté sur l’avantage d’être un lynx et on examinera à la loupe les très très très petits chiens.

Bref, comme Delphine Perret sait tellement bien le faire, on naviguera avec aisance entre l’humour et la tendresse, l’absurde et la philosophie, le poussin maladroit et le super-héros. Et surtout, surtout, on aimera lire à la folie !

Dépassé par l’éducation de ses enfants, Terreur Graphique décide de faire appel à l’expert mondial des systèmes familiaux, Emmanuel Todd. Ensemble, ils entament un voyage à travers l’espace et le temps. Idéologies politiques, éducation, rôle des femmes, démocratie, tout semble relié à un inconscient anthropologique forgé par les systèmes familiaux millénaires. À travers le style incisif et empreint d’humanité de Terreur Graphique, Emmanuel Todd nous offre une brillante exploration de l’évolution des sociétés humaines.

Casterman, 23,00€

Après l’expérience de la maternité, l’arrivée du second enfant et le lien fraternel, Aurore Petit continue son travail autobiographie et se concentre, cette fois, sur sa « petite grande fille ». Avec son regard tendre, Aurore Petit décrit ce moment délicat où les enfants gagnent en indépendance et repoussent toujours plus loin les limites pour explorer le monde qui les entoure. La conscience de soi, l’opposition et l’affirmation de ses capacités et de sa personnalité poussent la petite fille à revendiquer sa place et son autonomie. GRANDE ! Vraiment ? Car, représenté hors champ, l’adulte est toujours présent pour l’entourer et l’accompagner sur ce chemin.
Les Fourmis Rouges, 15,90€

Nîmes s’illustre #4

Célèbre les multiples visages de l’illustration dans un format revisité du 20 juin au 7 juillet.
Vous pourrez découvrir quinze créations originales variées sur le thème brûlant de la politique et de son affichage dans 3 lieux de la ville :
– Les grilles de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes
– La cour de l’Hôtel Dieu 
– Le Spot (à partir du mardi 25 juin)
En collaboration avec les Agents associés, 15 illustrateur.ice.s ont déployé leur créativité : Cécile Alvarez, Louise de Crozals, Melody Denturck, Marie Doazan, Studio Fago, George(s), Johanne Licard, Aleksandra Miletić, Sébastien Pastor, Playground, Francesca Protopapa, Quentin Schwab, Baptiste Stephan, Louis Torres, Clémence Trossevin

Nous sommes une agence d'illustrateurs.
Notre métier consiste à faire dialoguer des créateurs d’images et leurs clients :
agences de publicité ou de communication, annonceurs, organismes ou collectivités…

Chacun·e des artistes que nous représentons est unique. Nous aimons trouver le trait et la palette qui produiront l'image la plus juste et donneront une âme à un message, tout en respectant un planning et un budget…

Nous pensons que la réussite d'un projet créatif tient toujours à l'alchimie d'une belle rencontre.
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Ajoutez une pincée de créativité à vos projets

Réf : 14992
Tularosa
Loïc Sécheresse

Dans la peau de… Hey Gee

Hey Gee est un véritable maître du dessin conceptuel. Après avoir exploré l’univers du graffiti et du street art, tout en roulant sa bosse en Europe et dans le monde, il se lance dans une carrière de graphiste au tournant des années 2000, à Paris, d’abord, puis à San Francisco et à New York où il réside actuellement.

Dis-moi un peu d’où tu viens, comment as-tu découvert le monde de l’art, de l’illustration, comment en es-tu arrivé à te dire que c’était ce que tu voulais faire de ta vie ?

H.G. : Je suis né à Santa Cruz, Californie et j’ai grandi en France, principalement à Paris. 
Je dessine depuis que je sais tenir un crayon dans les mains. 
J’ai toujours été assez exposé à l’art. J’ai plusieurs artistes dans ma famille, ma tante à Paris était animatrice pour des studios comme Disney ou Gaumont. Ma tante aux USA était artiste sculpteur.
Je pense que d’avoir grandi entouré de BD et de comics m’a donné l’envie de faire de l’illustration.
J’ai découvert le graffiti quand j’avais 16 ans et j’ai fait ça sérieusement pendant longtemps. Je crois que c’est le graffiti qui m’a amené à ma carrière d’illustrateur. Je faisais pas mal de muraux à cette époque.

Comment en es-tu arrivé là aujourd’hui ? Une école peut-être ou as-tu appris sur le tas ?

Je suis passé par plusieurs chemins différents.
J’ai une formation de graphiste / DA mais l’illustration c’est vraiment ce que j’aime faire le plus. Et plus récemment, j’ai découvert que j’aimais aussi écrire des histoires. Comme avec le travail fait pour la Fondation Ipsen et Mayo Clinic.

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